Mars 2013 : Voyage musical en duo

Ce dimanche après-midi, la musique Joyeux a innové en organisant un concert avec la participation de l’Harmonie Caecilia de Marlenheim en l’église Saint-Alexis du village.

Pour cette première, le public a répondu présent : l’église était aux trois-quarts remplie. Sous la direction de son jeune chef Noé Eber, les Joyeux ont interprété cinq morceaux de leur répertoire. À part la Valse de l’empereur de Johan Strauss, qui a divinement résonné dans les voûtes de l’église, les quatre autres œuvres ont fait un clin d’œil en Amérique. Conquest of Paradise a fait imaginer la découverte du continent par Christophe Colomb. La douce et paisible mélodie d’Oregonde Jacob de Haan laisse l’auditeur voyager dans cet état d’Amérique. Les trompettes ont fait résonner les voûtes. Avant de clôturer leur concert par Moment for Morricone, où on a pu entendre la musique du film Il était une fois dans l’Ouest, les Joyeux ont interprété Bye Bye spiritual. Romain, un jeune de 11 ans, a participé avec sa clarinette à son premier concert, tandis qu’au micro, Hélène annonçait les morceaux joués.

Après les Joyeux, l’Harmonie Caecilia de Marlenheim, forte de 29 musiciens, a pris place dans le chœur de l’église pour jouer ses six interprétations. Un pot-pourri mêlant Bach, Les quatre saisons et Toréador, ont donné le ton à ce concert dirigé par Bernard Batteau. Amazing Grace, de Willy Hautvast, a fait frissonner les spectateurs tant la musique résonnait dans l’église. Das Echo vom Königsee, avec un duo de trompettistes, les a ensuite transportés dans les montagnes du Tyrol. La polka avec Böhmischer Traum a été suivie par le succès du prix de l’Eurovision de Katia Eppstein Wunder gibt es immer wieder. Les Marilégiens, après l’interprétation des airs des films de James Bond, ont eu droit à un rappel.

Le président Yves Rhin s’est montré fort satisfait de ce premier concert à l’église, il a remercié les musiciens de Marlenheim qui ont joué pour la première fois à Griesheim, ainsi que les spectateurs qui s’étaient déplacés malgré le mauvais temps.

Le final a été grandiose : les 50 musiciens des deux sociétés réunies dans et devant le chœur ont interprété ensemble, sous la direction de Bernard Batteau, Arsenal de Jan Van der Roost.